Le RAPSIM s'était réjoui de l'investissement à long terme dans la lutte à l'itinérance, mais on ne sait toujours pas les sommes qui seront disponibles l'an prochain. Or pour assurer la continuité des actions, les investissements doivent être connus rapidement.
« Le gouvernement Trudeau a fait un pas dans la bonne direction; il a accru le soutien à la lutte à l'itinérance, qui n'avait jamais été indexé en 15 ans et il a rétabli un soutien à une approche globale aux différentes actions nécessaires pour contrer le phénomène. Son appui à long terme est aussi une bonne nouvelle. Le gouvernement doit préciser les engagements qui se concrétiseront dans son présent mandat, a déclaré le directeur du RAPSIM, Pierre Gaudreau.
Le RAPSIM demande donc au gouvernement de faire connaitre ses investissements en itinérance bien avant son dernier budget, qui ne sera que dans un an, juste avant l es élections. Des interventions en itinérance sont menacées de coupures, des projets de logements sociaux ont besoin de fonds additionnels, l'argent annoncé doit être engagé comme le demande le RAPSIM.
Le RAPSIM est aussi déçu de l'absence d'engagements immédiats pour le développement de nouveaux logements sociaux. Ce budget annonce des fonds nouveaux pour la création de logements locatifs dits abordables. Le coût de ces loyers reste à être connu et son impact pour faire reculer la crise du logement et l'itinérance reste à voir.
Source : RAPSIM, Pierre Gaudreau