Depuis plusieurs années le RAPSIM œuvre pour améliorer plusieurs aspects de l’itinérance. Le gouvernement néglige les plus démunis de la province, refuse d’investir dans les services sociaux, la santé, et surtout dans le logement social, et ce à tous les niveaux. Mais nous au RAPSIM on croit en notre mission et nous mettons tout en œuvre afin d’atteindre un niveau de service aux usagers le mieux adapté. Au cours des dernières années, nous avons travaillé avec nos partenaires pour faire de la Nuit des sans-abri un événement familial pour que personne ne soit laissé en arrière. Le ensemble. Pour que le nous soit privilégié. Pour ces raisons et malgré les moyens limités, un gros bravo et longue vie au RAPSIM.

Connaissons-nous toujours nos voisins, savons-nous qui sont-ils? Que font-elles?  Le RAPSIM célèbre son 50e anniversaire en encourageant les Montréalaises et les Montréalais à mieux connaître la centaine d’organismes qui composent ce réseau.   Je souhaite que ce message soit entendu, que les Montréalais et les Montréalaises partent à la découverte de ces acteurs sociaux indispensables, qui assurent chaque jour des services essentiels à des milliers de personnes sans-abri ou à risque de le devenir. Reconnaissons nos organismes pour leur travail qui change le visage de Montréal, apprenons à connaître nos voisins sans logement.  Merci et longue vie au RAPSIM et à ses membres. 

L’histoire de l’itinérance au Québec et à Montréal est intimement tissée aux nombreuses actions menées par le RAPSIM. Partant de la définition même du phénomène de l’itinérance, en allant vers la revendication de droits et de politiques, la portée de ce que le Réseau a pu faire rayonne aujourd’hui dans de nombreux interstices de notre communauté. Ce rayonnement permet d’assurer la survie de personnes, de groupes et de collectivités et permet constamment le développement de nouvelles actions. Mais surtout, le RAPSIM est aussi le garde-fou d’un monde dont le souci de l’autre tend de plus en plus à disparaître.

Les organismes communautaires en itinérance réalisent un travail d’une envergure colossale, souvent dans l’ombre et avec peu de moyens. Ce sont eux qui tiennent ensemble les mailles de notre filet social qui s’effrite. C’est toute une communauté de personnes investies, engagées, pleines d’expertise et de savoirs à laquelle le RAPSIM donne une voix à travers ses actions. Continuons d’unir nos forces pour agrandir notre cour collective ! Médecins du Monde salue et honore la contribution du RAPSIM et s’engage à poursuivre nos riches collaborations pour produire du changement social et contribuer à une société plus inclusive, juste et équitable.

Cher RAPSIM, Je tiens à te remercier de si bien défendre les droits des personnes en situation d’itinérance et de porter avec brio la voix des organismes que tu représentes. Bien que sous-financés et essoufflés, ceux-ci effectuent un travail remarquable et ô combien nécessaire dans notre cour. Je salue aussi ta patience, ton courage et ta bienveillance. Si je le souligne, c’est qu’il en aura fallu une méchante bonne dose pour tisser du lien et des solidarités au quotidien pendant 50 ans ! Permets-moi d’admirer ta ténacité à déconstruire les peurs et préjugés. D’autant plus dans un contexte où l'acceptabilité sociale des personnes en situation d'itinérance est mise à rude épreuve. Toi et moi savons pourtant que de souffrir d’un manque de toit, d’endroit sécuritaire où s’enraciner et s’épanouir, ça ne devrait pas être polarisant. Malgré tout, en regardant en arrière, je ne peux qu’être reconnaissante pour tout le chemin que tu as parcouru à inspirer nos quartiers à plus de tolérance. T’avoir dans ma cour, c’est non seulement un privilège, mais ça me donne espoir. Merci cher ami. Bon 50e!

Tout au long de son histoire, le RAPSIM a su dynamiser les débats autour des enjeux démocratiques du phénomène de l’itinérance à Montréal pour freiner les pratiques de répression visant son invisibilisation urbaine. Non seulement cet organisme communautaire a défendu la pertinence sociale de ses organismes membres, mais il a aussi joué un rôle d’ombudsman des personnes en situation d’itinérance quand il en avait l’occasion. La mise en place de la Clinique Droits Devant atteste de cet apport essentiel. Actuellement, le défi est grand : impliquer les personnes en situation d’itinérance dans la définition de leurs problèmes, leurs besoins et les projets.

Lutter pour les droits des personnes dans le besoin n’est pas facile. Ce l’est encore moins lorsqu’il s’agit de personnes itinérantes ou isolées, qui cumulent souvent plusieurs problématiques. C’est pour cette raison que le Conseil central du Montréal métropolitain – CSN souhaite souligner le travail effectué par le RAPSIM, ses membres, ainsi que l’ensemble des travailleuses et travailleurs qui sont sur le terrain pour aider les personnes seules ou itinérantes, dont certain-es font d’ailleurs partie d’un syndicat CSN, ce qui nous rend très fièr-es. Nous saluons leur courage, leur détermination et leur persévérance afin de venir en aide aux plus démuni-es de la société. Ce travail est essentiel, en particulier en ces temps de croissance des inégalités sociales. Pour toutes ces raisons, ils et elles seront toujours les bienvenues dans notre cour. Merci pour 50 années de bon travail et longue vie au RAPSIM !

C’est avec un grand plaisir que je souhaite un bon 50ième au RAPSIM. Il y a plus de 20 ans maintenant, je participais à l’élaboration de l’Opération Droits Devant, qui allait alimenter les débats et les initiatives pour faire face à la judiciarisation de l’itinérance. A travers son histoire, le RAPSIM a su soutenir les milieux de l’intervention en itinérance, favoriser la prise de parole des personnes concernées, soutenir de nouvelles avenues d’intervention. A l’heure où le phénomène de l’itinérance fait face à de nombreuses crises, trouvons dans la solidarité les moyens d’améliorer les conditions de vie des personnes en situation d’itinérance et leur participation sociale.

En 1974, un groupe d’intervenants-es laïques et religieux-ses, de militants-es et de groupes communautaires sont arrivés-es dans votre cour ; Ils-elles ont mis sur pied le RAPSIM, un regroupement qui allait devenir la plus grande concertation régionale en itinérance au Québec. Dans votre cour, les années 1980 ont vu se profiler une crise économique qui frapperait durement certaines franges de la population, précipitant des personnes à la rue. En réponse à cette réalité, de nouvelles ressources ont vu le jour : accueils d’urgence, hébergements jeunesse, centres de jour et de soir, équipes de proximité … joignant ainsi leurs forces aux ressources existantes. Les groupes communautaires se développent, bâtissent, se mobilisent et innovent. Au tournant du millénaire, dans votre cour, il y a eu la judiciarisation de personnes se retrouvant dans l’espace public. En réponse à cette privation des droits, dans votre cour, la défense de droits a mené à la création d’une Clinique Droits Devant qui est devenue un modèle. En 2014, c’est la naissance d’une Politique nationale de lutte à l’itinérance, une grande victoire ! Or, 10 ans plus tard, en postpandémie, la crise de l’itinérance s’installe dans votre cour. Mais sachez que nous y sommes aussi avec vous, nombreux-ses. Nous sommes plus de 100 organismes du RAPSIM, des milliers de travailleurs-euses, d’intervenants-es auprès de personnes sans-abri ou à risque de le devenir afin de contribuer à prévenir et diminuer l’itinérance. Dans votre cour, depuis 50 ans, c’est l’expression de l’humanité et de la solidarité qui se sont déployées. C’est ce que nous célébrons un demi-siècle plus tard.

Fondée en 1983, Ma Chambre célèbre également un important jalon cette année avec son 40e anniversaire. Propriétaire et gestionnaire de dix maisons de chambre, l’organisme participe activement à la recherche de solutions pour accompagner les personnes seules en situation d’itinérance à trouver la stabilité résidentielle dans un espace sécuritaire. Au cœur du Plateau Mont-Royal et du Centre-Sud, les maisons de chambre s’intègrent dans les quartiers grâce à tous les partenaires qui partagent la même mission ! Fier membre du RAPSIM, Ma Chambre contribue à cette histoire avec son volet habitation et soutien communautaire et espère que la collaboration facilitée par le RAPSIM avec différentes organisations contribuera au développement de nouveaux toits !

En tant que membre du CA depuis bientôt 4 ans, arrivé en plein pandémie, j’ai pu être au cœur de l’action du RAPSIM à défendre les droits des personnes itinérantes de Montréal. Toujours aussi pertinent à 50 ans, et encore plus dans un contexte d’augmentation du sentiment de « Pas dans ma cour », c’est avec fierté que RJSL vient se nourrir des différentes actions du RAPSIM. La solidarité que nous construisons jour après jour dans nos luttes communes sera encore plus importante dans les années à venir, le phénomène de l’itinérance n’étant pas sur le point de diminuer.

Le RAPSIM a joué un rôle central dans la promotion des droits des personnes mal logées et dans la lutte pour le logement abordable depuis sa création il y a 50 ans. C’est 50 ans de luttes, de concertation, de soutien, d’actions, de mobilisations, de positionnements et de revendications! La Maison Benoît Labre est fière d’être active au sein du RAPSIM depuis plusieurs années afin de lutter contre les inégalités sociales. Ensemble, célébrons les grandes réalisations et continuons à nourrir le travail essentiel de notre regroupement.

En cette occasion spéciale, nous tenons à vous féliciter pour vos réalisations remarquables au cours des cinq dernières décennies. Votre détermination et votre compassion ont inspiré tant de personnes et ont contribué à faire de Montréal une ville plus inclusive et solidaire pour tous. Nous pensons entre autres à vos implications les plus importantes: la Politique nationale de lutte à l'itinérance, les 2 portraits nationaux, les plans d'action nationaux et régionaux, les états généraux montréalais et les multiples forums qui ont su faire avancer la cause de l'itinérance. Rappelons, qu'il n'y a pas si longtemps l'itinérance était perçue comme un problème individuel. Maintenant, l'itinérance est comprise comme un problème sociétal. C'est grâce au travail des regroupements, comme le RAPSIM, qui ont su faire comprendre à toute une société, que la pauvreté et la discrimination, l'accès au logement, à la santé, aux revenus, à l'éducation et à la justice sont à la racine systémique et intersectoriel du problème, bref c'est dans la cour de tous.

À la suite du décès tragique d’une femme en situation d’itinérance, un groupe de bénévoles montréalais joint ses forces. C’est comme ça que La Maison Marguerite voit le jour, en 1977. La présence d’organismes communautaires en itinérance dans la cour du monde, sauve des vies. Par exemple, chez nous, des femmes qui vivent de l’itinérance peuvent se reposer et reprendre leur vie en main dans la sécurité, à l’abri de la violence. À une époque où les personnes en situation d’itinérance augmentent et qu’il y a énormément de personnes vulnérables dans le besoin, nos organismes, dans la cour du monde, sont plus qu’essentiels.

Du nouveau après 50 ans! L’acronyme du RAPSIM réfère à des personnes physiques. Toutefois, selon son Règlement Général, celles-ci ne peuvent pas devenir membre de l’organisme et ainsi pouvoir influencer le regroupement. C’est pourquoi, afin de combler partiellement cette lacune, les organismes membres du RAPSIM ont adopté une planification stratégique 2022-2025 qui préconise une participation accrue des personnes en situation d’itinérance à certaines activités particulières conçues à leur intention. C’est donc là que se situerait la nouveauté dans l’avenir du RAPSIM : trouver des façons d’impliquer les personnes premières concernées. Mais comment y arriver? Évidemment, obtenir leur participation oblige les organismes membres du réseau d’aide à s’impliquer concrètement dans la mobilisation de ces personnes. C’est à ce titre que l’ADDS-MM suggère l’utilisation d’une nouvelle modalité d’exercice du droit de vote récemment introduite dans les lois électorales et qui permet d’aller voter en groupe dans certains centres de scrutin localisés sur les campus des maisons d’enseignement post-secondaires. Selon l’ADDS-MM, obtenir la participation de nombreuses personnes premières concernées marquerait suffisamment les esprits des décideurs politiques comme du grand public pour enfin conférer à cette communauté un début d’influence politique.

De sa fondation en 1974, aux États généraux sur l’itinérance et jusqu’à son travail sur la sauvegarde des maisons de chambres, l’histoire du RAPSIM est jalonnée de moments forts de mobilisation et d’échanges pour mettre en lumière la réalité de l’itinérance dans la région montréalaise. Il est devenu un acteur de premier plan dans la proposition de solutions concrètes pour répondre aux besoins des personnes les plus vulnérables, notamment par le logement social et communautaire. Merci au RAPSIM pour son apport inestimable à notre vie collective. L’équipe de Bâtir son quartier est fière d’être dans votre cour!

Depuis mon implication au RAPSIM, j’en ai vu des comités, des plans d’actions, des manifs, des forums, des prises de position, des AGA, des AGE et j’en passe. Mais ce que j’ai surtout vu ce sont des membres impliqués, engagés, une solidarité d’arguments pour promouvoir l’approche globale. Grace à ses membres, à son équipe compétente, à une identité forte et qui lui est propre, grâce à sa crédibilité, Le RAPSIM peut être confiant en l’avenir. 50 ans à lutter et mettre les personnes en situation d’itinérance ou à risque de le devenir au cœur de toutes ses actions c’est juste formidable! Longue vie au RAPSIM!

Cette année le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal fête ses 50 bougies. Pour l’ACSO c’est très significatif, car au fil des ans, notre implication au sein de ce réseau nous a permis d’être unis avec ses membres afin mener collectivement les différentes luttes au niveau notamment de l’itinérance jeunesse, du droit au logement, du droit à un revenu décent, du droit de cité… Par le partage d’expertise des différents groupes qui font rayonner RAPSIM, par notre implication dans les différents comités de travail, nous sommes en mesure d’avoir une meilleure compréhension de l’itinérance et des actions et revendications politiques nécessaires afin de faire front commun pour l’enrayer. Longue vie au RAPSIM !