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Froid extrême et itinérance: Réaction du RAPSIM face aux mesures d’urgence (mal) planifiées

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Alors qu’on annonce des froids extrêmes dans les prochains jours, les pouvoirs publics misent encore une fois principalement sur le milieu communautaire pour pallier une offre de service insuffisante en matière d’hébergement à Montréal.

À la fin novembre 2022, le RAPSIM et la TOMS, accompagnés de leurs membres, faisaient un point de presse pour sonner l’alarme sur la situation. Des intervenant-es ont pris la parole dans les médias pour décrire l’impuissance qui se vit sur le terrain face aux débordements des ressources actuelles et aux manques d’alternatives. Le RAPSIM a participé à de nombreuses rencontres où les besoins et les inquiétudes pour la santé et la sécurité des personnes ont été soulevés et des actions par la Ville et le CIUSSS Centre-Sud ont été demandées. Des représentations ont été faites autant au niveau municipal que provincial.

Or, nous voilà arrivés au moment où il fait TRÈS froid, où on constate que les mesures d’urgence prévues par nos pouvoirs publics sont insuffisantes pour garantir la santé et la sécurité des personnes en situation d’itinérance.

Nous accueillons avec soulagement le plan d’urgence de la Ville de Montréal qui prévoit l’ouverture de 2 sites de 50 places chacun qui seront ouverts entre 20h et 9h. C’est un premier pas vers le leadership que nous attendions de la part de notre administration municipale et nous espérons qu’un protocole d’urgence se mettra en place par le Centre de sécurité civile de Montréal chaque fois que cela sera nécessaire lors d’annonce de grands froids, comme c’est le cas pour les chaleurs extrêmes.

N’en demeure pas moins qu’il manque des centaines de places permanentes d’hébergement 24/7 pour répondre à l’ampleur et à la diversité des besoins des personnes en situation d’itinérance à Montréal. Les organismes communautaires seront au rendez-vous lorsque le MSSS mettra à leur disposition les conditions nécessaires afin que se développent davantage de réponses en ce sens. Cela doit passer par du financement à la mission et un plan de développement d’infrastructures.

Peut être une image de monument, dehors et texte : « RAPSIM Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal IL MANQUE DES CENTAINES DE PLACES PERMANENTES D'HÉBERGEMENT 24/7 MT POUR RÉPONDRE À L'AMPLEUR ET À DIVERSITÉ DES BESOINS DES PERSONNES EN SITUATION D'ITINÉRANCE À MONTRÉAL. »

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