Un nouveau dénombrement de personnes en situation d’itinérance a eu lieu mardi soir, un peu partout au Québec.
Comme regroupement représentant une centaine d’organismes communautaires qui accueillent, tissent des liens et accompagnent les personnes les plus vulnérables de notre société, nous sommes aux premières loges pour témoigner que la perte de logement, la pauvreté financière, les enjeux de santé physique et psychologique sont au cœur des causes de l’itinérance, comme le rapporte le dénombrement de 2022.
Le dénombrement est un portrait partiel de l’itinérance visible. Il traduit mal voire ne traduit pas du tout la réalité de l’itinérance cachée (mais non pas moins préoccupante ni moins chronique) qui affecte disproportionnellement les femmes, les jeunes et les personnes LGBTQIA2S+.
Alors que ce dénombrement est très présent dans l’espace médiatique lorsqu’on recrute des bénévoles; qu’on met de l’avant son importance pour documenter et mieux agir en itinérance, son utilité ne passe pas le test du temps: les données existent et pourtant les actions en prévention et en réduction ne reflètent pas l’urgence d’agir alors que le phénomène ne fait que s’aggraver.
Revue de presse
Itinérance: «On a perdu le contrôle», alarme l’Abbé Claude Paradis – Format vidéo
Itinérant: 42 décès «non réclamés»… juste à Montréal! – Format vidéo
« Ça nous permet de rester connectés à cette réalité »
«Tout le monde compte 2025»: s’allier devant l’itinérance pour mieux comprendre le phénomène
Présence au Téléjournal de 18h avec Patrice Roy (À partir de 19:50)
Présence au Radiojournal de 8h (À partir de 8:08)
Présence à LCN – 15 avril 2025
Jour du «dénombrement» des itinérants: «Arrêtons de les compter, puis commençons à les aider»