Une itinérance aux multiples visages et dans de nombreux quartiers
Le RAPSIM publiait en mars 2016 L’itinérance à Montréal : Au-delà des chiffres, un document toujours pertinent aujourd’hui qui témoigne de l’accroissement du phénomène de l’itinérance à Montréal. Cette réalité est constatée dans un nombre grandissant de secteurs de la ville, et ce, tant par les organismes communautaires, les élu.e.s, le réseau de la santé et des services sociaux et le service de police. Malgré tout, cette publication révèle que l’ampleur et la diversité de situations d’itinérance demeurent méconnues.
Dans le cadre de cette publication, le RAPSIM a documenté les différentes réalités de l’itinérance dans différents quartiers, grâce à l’appui de ses organismes membres, dont plusieurs sont situés à l’extérieur du centre-ville.
Certes, l’itinérance demeure largement présente et visible au centre-ville. Or, dans un nombre grandissant de quartiers, on retrouve des visages de plus en plus variés. De plus en plus de personnes ayant un âge avancé se retrouvent sans logis, de même que des personnes autochtones.
Les femmes sont aussi plus nombreuses à se retrouver en situation d’itinérance, bien qu’elles soient moins visibles dans la rue. On parle alors d’itinérance cachée, ce qui ne constitue pas moins une situation dramatique pour celles qui la vivent.
Un nombre de plus en plus élevé de personnes immigrantes ou issues de l’immigration fréquentent aussi les ressources d’aide pour personnes en situation d’itinérance ou à risque de l’être. Nombreuses sont celles qui se retrouvent à très haut risque de se retrouver à la rue.
Enfin, l’itinérance chez les jeunes demeure un problème majeur, lequel est constaté jusque dans l’Ouest de l’île.
Consultez ici L’itinérance à Montréal : Au-delà des chiffres