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La rédaction de ce mémoire se fait dans un contexte difficile : le financement des organismes
communautaires en action autonome est précaire et insuffisant, le nombre de places dans les
hébergements d’urgence diminue et les équipes et le réseau d’aide en itinérance en général ont été
fragilisées par la pandémie de COVID-19. Nous constatons au Québec une augmentation des inégalités,
un appauvrissement de la population et une crise du logement et de l’abordabilité qui perdurent et qui
s’empirent, sans que de réelles solutions soient développées par le gouvernement provincial. Malgré la
conjoncture actuelle, nous avons confiance en la capacité de la Ville de Montréal de se positionner comme leader au niveau des dossiers en itinérance et en prévention de l’itinérance.
C’est dans le cadre des consultations publiques sur les perspectives budgétaires 2022-2023 que nous avons transmis à la Ville nos réflexions. Nous croyons qu’il est essentiel de réitérer l’importance
d’inclure les personnes marginalisées dans les réflexions sur la relance de la Ville, de ne pas oublier que
ces personnes sont citoyennes à part entière et que, comme tous les Montréalais et les Montréalaises,
elles ont le droit d’habiter la ville et de bénéficier des meilleures options possibles pour répondre à leurs
besoins.
Nous espérons que notre contribution pourra apporter un éclairage sur les manières dont la Ville peut
améliorer la prise en compte des besoins des personnes en situation d’itinérance et des organismes qui
les accompagnent quotidiennement.
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